La dysphasie
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La dysphasie est un déficit spécifique du langage, caractérisé par des problèmes graves de la compréhension et/ou de l'expression du langage parlé, en l'absence de perte auditive, de déficience mentale, ou d'un trouble émotionnel. Cette dysphasie, persistante dans le temps, entrave le développement de l'individu sur les plans sociaux, scolaires et professionnels.
Le mot dysphasie vient du préfixe « dys » signifiant : mauvais, erroné et du radical grec « phasis » signifiant : parole, langage. Nous pouvons donc définir la dysphasie comme un déficit grave et durable du langage en l'absence de surdité, de déficience mentale, de troubles neuro-moteurs, d'autisme ou de privation sociale aiguë.
Il est important de distinguer un simple retard de langage où le langage apparaîtra comme faible, mais normal et se normalisera avec le temps et celui d'une dysphasie où le langage sera « bizarre » et ce déficit persistera malgré une prise en charge. Le langage étant considéré comme acquis à 4 ans. Le diagnostic de dysphasie sera posé vers 6-7ans par un neuro-pédiatre.
Ce problème empêche le langage de jouer son rôle de base de la pensée et des relations avec autrui.
On peut être dysphasique :
Particularités de la dysphasie :
De ce fait, d'autres troubles sont vécus par ces jeunes :
Tous ces enfants, dont le QI est tout à fait normal, sauf le verbal, ont besoin d'une rééducation adaptée, au plus jeune âge si possible, et encadrée par une équipe pluridisciplinaire (orthophoniste en France, logopède en Belgique, psychomotricien, ....) dans des enseignements spécifiques (classes de langage) ou dans des enseignements ordinaires en intégration.
L'origine de ce trouble est encore mal connu. Nous pouvons quand même citer : des facteurs génétiques ou neurobiologiques ou épileptiques ou des anomalies neuro-développementales. Comme la dysphasie est un trouble structurel, il est acquis depuis la naissance et reste tout au long de la vie.L'avenir est peu prévisible, mais l'enfant évoluera sans aucun doute en fonction des moyens mis à sa disposition, de l'ampleur de ses troubles, de la reconnaissance et de la prise en charge de ceux-ci.
Le mot dysphasie vient du préfixe « dys » signifiant : mauvais, erroné et du radical grec « phasis » signifiant : parole, langage. Nous pouvons donc définir la dysphasie comme un déficit grave et durable du langage en l'absence de surdité, de déficience mentale, de troubles neuro-moteurs, d'autisme ou de privation sociale aiguë.
Il est important de distinguer un simple retard de langage où le langage apparaîtra comme faible, mais normal et se normalisera avec le temps et celui d'une dysphasie où le langage sera « bizarre » et ce déficit persistera malgré une prise en charge. Le langage étant considéré comme acquis à 4 ans. Le diagnostic de dysphasie sera posé vers 6-7ans par un neuro-pédiatre.
Ce problème empêche le langage de jouer son rôle de base de la pensée et des relations avec autrui.
On peut être dysphasique :
- A plusieurs degrés : langage très difficile à comprendre par quelqu'un d'autre ou langage très discret.
- Dans un ou deux versants : le versant de la compréhension et/ou de la production.
- A plusieurs niveaux : atteinte phonologique, sémantique, lexical, syntaxique, pragmatique,phonétique,...
Particularités de la dysphasie :
- Hypospontanéité : l'enfant s'exprime peu
- Troubles syntaxiques : l'enfant a des difficultés à placer correctement des mots dans une phrase et à appliquer des notions grammaticales qui permettent d'apporter des nuances de sens.
- Troubles phonologiques : l'enfant connaissant pourtant tous les sons et les lettres d'un mot, sa bouche va mal exécuter la chaîne des syllabes et des mots.
- Troubles lexicaux : l'enfant ne possède pas assez de mots pour exprimer une situation appropriée. C'est un manque de mots qui ressemble pour les personnes ne souffrant pas de dysphasie au phénomène du mot qu'on a sur le bout de la langue.
- Troubles phonétiques : l'enfant confond les sons, et même si l'enfant connaît un mot, il peut continuer à le prononcer mal. Ceci va provoquer une difficulté à créer des liens, à avoir des amis.
- Troubles de la compréhension, dans les sphères pragmatiques et sémantiques: l'enfant a des difficultés d'accéder au sens, aux intentions d'autrui, surtout pour tout ce qui est abstrait et a des difficulté à discerner l'important de ce qui l'est moins dans un texte ou une conversation. L'enfant a aussi des difficultés à transmettre une information plus précise ( les mots vont se bousculer dans sa tête).
De ce fait, d'autres troubles sont vécus par ces jeunes :
- Troubles scolaires : troubles d'apprentissage en lecture, en écriture ou en mathématiques. Troubles cognitifs : difficulté de développer des jeux symboliques ou abstraits, facilement distrait.
- Troubles de la perception du temps : difficulté d'adaptation aux changements de routine, les notions de passé et futur peuvent être difficiles à incorporer.
- Et surtout des troubles sociaux : frustration lorsqu'ils cherchent leurs mots et n'arrivent pas à les trouver. Tendance à avoir une faible estime d'eux, à s'isoler, à réagir de manière démesurée.
Tous ces enfants, dont le QI est tout à fait normal, sauf le verbal, ont besoin d'une rééducation adaptée, au plus jeune âge si possible, et encadrée par une équipe pluridisciplinaire (orthophoniste en France, logopède en Belgique, psychomotricien, ....) dans des enseignements spécifiques (classes de langage) ou dans des enseignements ordinaires en intégration.
L'origine de ce trouble est encore mal connu. Nous pouvons quand même citer : des facteurs génétiques ou neurobiologiques ou épileptiques ou des anomalies neuro-développementales. Comme la dysphasie est un trouble structurel, il est acquis depuis la naissance et reste tout au long de la vie.L'avenir est peu prévisible, mais l'enfant évoluera sans aucun doute en fonction des moyens mis à sa disposition, de l'ampleur de ses troubles, de la reconnaissance et de la prise en charge de ceux-ci.