La dyslexie
http://www.medialexie.com/dyslexie.html
http://perso.numericable.fr/anglaisetdyslexie/dyslexie/types_dyslexie.htm
Trouble spécifique de la lecture, de l'acquisition du langage écrit et de l'automatisation des mécanismes de lecture, d'écriture et d'orthographe. Les enfants concernés ne présentent pas de déficit intellectuel, pas de troubles psychologiques ou psychiatriques. La dyslexie apparaît par ailleurs dans tous les milieux socioculturels.
La dyslexie exprime plusieurs types d'affections : dysphasie, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie... Elle est en relation, plus ou moins proche, avec d'autres troubles comme : la dysphasie, la dyspraxie, l'hyperactivité et d'une manière générale tous les troubles qui ont engendré des difficultés dans l'acquisition de la lecture. Mal pris en charge, ce trouble du langage provoque un retard scolaire important chez des enfants qui disposaient pourtant au départ de toutes les chances de réussite.
Les difficultés se rencontrent principalement dans l'élaboration de la correspondance entre les sons (phonèmes) et les signes écrits (graphèmes). C'est pour cela que, généralement, les personnes dyslexiques inversent et confondent les lettres ou les syllabes des mots.
Ni les parents, ni les enseignants, ne sont responsables de ce trouble spécifique d'apprentissage. La dyslexie touche environ 8 % de la population (soit 1 à 2 enfants par classe). Sur ces 8 % on considère que 1 à 2 % des enfants sont sévèrement atteints. La dyslexie frappe plus de garçons que de filles (trois fois plus) et se retrouve davantage chez les gauchers.
Les causes de la dyslexie restent mal connues. En France comme dans le reste de l'Europe, on l'a longtemps attribuée à des troubles psychologiques ou affectifs (problèmes relationnels avec les parents, conflits familiaux…). Quoi qu'il en soit, ce domaine de recherche est en pleine expansion et il faut s'attendre à des découvertes majeures dans les années voir dans les mois qui viennent. À titre d'exemple, on citera les travaux réalisés dans le domaine de la proprioception et les suggestions de remédiation engendrées par cette approche (remédiation posturale, lunettes prismatiques...)
Les différents types de dyslexie
Certains auteurs s’accordent à dire qu’il existe une typologie de la dyslexie. Les classifications reposent essentiellement sur : des stratégies différentes en lecture, des types spécifiques d’erreur, des troubles associés particuliers.
Dans la pratique, la classification suivante est le plus couramment utilisée : la dyslexie dysphonétique (ou phonologique), la dyslexie dyséidétique (ou de surface) et la dyslexie mixte.
Phonologique :
Dysfonctionnement de la voie d'assemblage, difficulté avec les correspondances graphèmes/phonèmes. Elle se manifeste par une lecture rapide, des omissions ou ajouts de mots, et inversions de lettres.
De surface :
Dysfonctionnement de la voie d'adressage, difficultés à stocker l'image des mots dans le lexique interne. Se manifeste par une lecture lente et hachée par le manque d'automatisme, un lexique orthographique pauvre, une difficulté à orthographier les mots irréguliers, L'orthographe est presque phonétique.
Mixte :
La forme la plus sévère, car il y a dysfonctionnement des deux voies.
La lecture est laborieuse, l'orthographe très approximative, et il y a également des difficultés en compréhension écrite.
http://perso.numericable.fr/anglaisetdyslexie/dyslexie/types_dyslexie.htm
Trouble spécifique de la lecture, de l'acquisition du langage écrit et de l'automatisation des mécanismes de lecture, d'écriture et d'orthographe. Les enfants concernés ne présentent pas de déficit intellectuel, pas de troubles psychologiques ou psychiatriques. La dyslexie apparaît par ailleurs dans tous les milieux socioculturels.
La dyslexie exprime plusieurs types d'affections : dysphasie, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie... Elle est en relation, plus ou moins proche, avec d'autres troubles comme : la dysphasie, la dyspraxie, l'hyperactivité et d'une manière générale tous les troubles qui ont engendré des difficultés dans l'acquisition de la lecture. Mal pris en charge, ce trouble du langage provoque un retard scolaire important chez des enfants qui disposaient pourtant au départ de toutes les chances de réussite.
Les difficultés se rencontrent principalement dans l'élaboration de la correspondance entre les sons (phonèmes) et les signes écrits (graphèmes). C'est pour cela que, généralement, les personnes dyslexiques inversent et confondent les lettres ou les syllabes des mots.
Ni les parents, ni les enseignants, ne sont responsables de ce trouble spécifique d'apprentissage. La dyslexie touche environ 8 % de la population (soit 1 à 2 enfants par classe). Sur ces 8 % on considère que 1 à 2 % des enfants sont sévèrement atteints. La dyslexie frappe plus de garçons que de filles (trois fois plus) et se retrouve davantage chez les gauchers.
Les causes de la dyslexie restent mal connues. En France comme dans le reste de l'Europe, on l'a longtemps attribuée à des troubles psychologiques ou affectifs (problèmes relationnels avec les parents, conflits familiaux…). Quoi qu'il en soit, ce domaine de recherche est en pleine expansion et il faut s'attendre à des découvertes majeures dans les années voir dans les mois qui viennent. À titre d'exemple, on citera les travaux réalisés dans le domaine de la proprioception et les suggestions de remédiation engendrées par cette approche (remédiation posturale, lunettes prismatiques...)
Les différents types de dyslexie
Certains auteurs s’accordent à dire qu’il existe une typologie de la dyslexie. Les classifications reposent essentiellement sur : des stratégies différentes en lecture, des types spécifiques d’erreur, des troubles associés particuliers.
Dans la pratique, la classification suivante est le plus couramment utilisée : la dyslexie dysphonétique (ou phonologique), la dyslexie dyséidétique (ou de surface) et la dyslexie mixte.
Phonologique :
Dysfonctionnement de la voie d'assemblage, difficulté avec les correspondances graphèmes/phonèmes. Elle se manifeste par une lecture rapide, des omissions ou ajouts de mots, et inversions de lettres.
De surface :
Dysfonctionnement de la voie d'adressage, difficultés à stocker l'image des mots dans le lexique interne. Se manifeste par une lecture lente et hachée par le manque d'automatisme, un lexique orthographique pauvre, une difficulté à orthographier les mots irréguliers, L'orthographe est presque phonétique.
Mixte :
La forme la plus sévère, car il y a dysfonctionnement des deux voies.
La lecture est laborieuse, l'orthographe très approximative, et il y a également des difficultés en compréhension écrite.